Dans une optique de soutien au travail de l’artiste éponyme mais également dans le but de contribuer au développement des pratiques artistiques et activistes d’autres artistes décoloniaux, l’association Yaya Bela facilite des rencontres, des productions, la création d’exposition et de performances.


Réinventer des histoires communes hors de la pensée blanche dominante qui font sens et qui seront entendues et perçues comme des vérités à un niveau symbolique et politique.

A travers des outils spirituels et magiques, des rituels incarnés, l’expression de corps vivant.e.s et non normés, les nouvelles allégories proposées osent rêver incarner les outils puissants espérés pour accompagner le changement ou les transformations.

La réappropriation des corps et des espaces par et pour nous mêmes, la puissance du dedans, la force de nos luttes face aux dynamiques d’oppressions systémiques, la recherche du point d’union entre le ciel et la terre, la connexion à la nature sont autant de thématiques que l’association a à cœur de soutenir.

Pour se faire l’association entend proposer un un rapport autre avec le public. Lors des dispositifs, l’échange, le partage et la coopération sont au fondement des œuvres participatives. En mettant en lumière les biais de domination qui existent, les fenêtres et les miroirs que nous faisons les une.s avec les autres.

Au cœur du dispositif, les « autres », celles et ceux qui habituellement sont exclu.e.s du système « art », sont invité.e.s à contribuer tel.le.s des êtres « politiques ».
L’œuvre à venir est prétexte à la création d’une zone de rencontre, d’espaces de recherches et d’expérimentations et surtout de déploiement d’identités multiples. En allant à la rencontre du public, Yaya Bela réaffirme son désir d’engagement auprès de l’humain, sa sensibilité au monde et son désir de contribuer à la création d’espaces d’expression de soi permettant de renouer avec nos forces et nos vulnérabilités.


Alors même que ce procédé collaboratif se nourrit de la multiplicité et de la richesse des êtres qui le composent, les différentes pratiques utilisées par les artistes associé.e.s viennent se mêler dans ces projets.

Il n’est pas rare qu’ici, se chevauchent montages sonores, vidéos, performances, photographies, dessins et usage de la terre, crue ou cuite. Comme si le lieu même de la rencontre humaine permettait le déploiement et l’hybridation des pratiques. La réappropriation de celles-ci dans des espaces que nous devons reconquérir.